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Congres Fédéral

En septembre 2007 la Commission exécutive de la fédération a lancé la préparation de son 12ème congrès. Il se tiendra du 26 au 30 mai 2008 à Cogolin. Le rôle des syndicats sera déterminant autant dans la phase de préparation que dans la tenue du congrès.

En ce moment nous vivons tous une période très forte d’activité revendicative sur les questions sociales qui sont au cœur de la préoccupation des salariés. Les syndiqués et les militants que nous sommes sont fortement sollicités.

Faut-il revenir sur les enjeux actuels, retraite (bataille de communication, souhait du gouvernement d’isoler la Cgt et d’opposer les salariés entre eux sous la fallacieuse interprétation de l’équité, même si cette égalité doit ramener les régimes de retraite à un bas niveau tant en ce qui concerne la durée de cotisation que le montant des pensions)

C’est dans ce contexte de lutte, d’affrontement que la CEF a décidé de lancer une semaine de mobilisation du 19 au 30 novembre.

Après la journée du 18 octobre, ce sont les mobilisations à partir du 14 novembre qui s’amplifient partout des cheminots aux gaziers et des jeunes tous refusent les choix de ce gouvernement qui s’arque boute sur ses positions en jouant l’opposition entre les grévistes et les usagers des transports.

Le 20 novembre, ce sont les agents de la Fonction Publique qui sont aussi dans un processus de luttes unitaires. Ils seront en grève car gouvernement et direction restent sourds à leurs revendications qui touchent au salaire, l’emploi et leur mission. Ils s’opposent au projet de réforme des services publics qui visent avant tout à réduire les effectifs, à mettre en œuvre de nouvelles privatisations et qui conduisent à une baisse du service rendu à l’usager. Le 20 novembre, ce sont aussi les professions telles que la Construction, Energie, Agroalimentaire, Ports et Docks qui appellent les salariés à agir sur les questions d’emploi, de salaire, de retraite qui sont au cœur des revendications.

Cette quinzaine de mobilisation doit permettre de se tourner vers les salariés, débattre à partir de leurs revendications, le besoin de gagner des augmentations de salaires et d’un SMIC à 1500 euros, de décider d’action là ou c’est possible de rejoindre les manifestations du 20.