APRES AVOIR FAIT DE NOMBREUX CADEAUX AUX RICHES IL LACHENT ENFIN POUR LES PLUS FAIBLES

Nicolas Sarkozy a annoncé, mercredi 1er octobre, que la prime de Noël 2008, dont bénéficient les titulaires de minima sociaux, serait portée à 220 euros et versée exceptionnellement à la fin du mois de novembre. S'exprimant en préambule du conseil des ministres, le président français a précisé que cette mesure visait à "compenser le retard" sur l'inflation, dans une conjoncture délicate. "Ces mesures sont attendues par les Français les plus démunis. Il est de mon devoir de prendre les dispositions qui s'imposent pour les mettre en œuvre", a-t-il dit, selon des propos rapportés par l'Elysée. La prime de Noël était de 152,45 euros en 2007 pour une personne seule. Elle est d'ordinaire versée au plus tôt le 20 décembre.
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Accusé par l'opposition de favoriser les plus riches avec la mise en œuvre du "paquet fiscal", le chef de l'Etat s'est posé, comme lors de son discours à Toulon, en protecteur et garant de la justice sociale au profit "des plus vulnérables de nos concitoyens". "J'ai pris l'engagement de revaloriser les petites retraites. Cet engagement sera tenu", a-t-il souligné. Le gouvernement s'est engagé à augmenter le minimum vieillesse de 25 % d'ici à 2012. Après une majoration de 200 euros en mars, la revalorisation du minimum vieillesse devrait atteindre environ 7 % en 2009.

"J'ai promis que le taux de réversion serait porté de 54 à 60 %. Cette promesse sera tenue", a poursuivi Nicolas Sarkozy. Par ailleurs, "pour garantir le pouvoir d'achat des salariés, la revalorisation des pensions interviendra au 1er avril, afin de prendre en compte les dernières informations disponibles sur l'inflation".