lundi 10 mai 2010

les revendications cgt securitas

un syndicat CGT plus que jamais combatif et actif

Car au bout du compte, ceux sont encore et toujours les salariés qui trinquent, alors que la part revenant aux actionnaires augmente encore toujours plus !

Nous sommes tous concernés par la question de notre pouvoir d’achat et par le niveau de nos salaires.

Les principales revendications portées par la C.G.T.


1. AUGMENTATION DES SALAIRES : ENTREE DE LA GRILLE A 1 600 EUROS BRUTS ET AUGMENTATION DE TOUTE LA GRILLE EN PROPORTION


2. INDEMNITE DE PANIER A 7 EUROS


3. HEURES DE NUIT MAJOREES A 20 % ET REPOS COMPENSATEURS A 10 %


4. HEURES DE DIMANCHE MAJOREES A 50 %


5. PRIME D’ANCIENNETE REFORMEE ET REVALORISEE : 1 % SUPPLEMENTAIRE CHAQUE ANNEE AVEC DEUX PALIERS
SUPPLEMENTAIRES 18 ET 21 ANNEE D’ANCIENNETE


6. INDEMNITE DU TEMPS D’HABILLAGE REVALORISEE A 0,50 EURO DE L’HEURE


7. PROMOTION DES AGENTS DE + DE 10 ANS AU COEFFICIENT 130 COMME AGENTS CONFIRMES


8. TREIZIEME MOIS


9. HEURES SUPPLEMENTAIRES AU MOIS


Bien sûr, cela ne pourra être obtenu que lorsque nous pourrons établir
un rapport de force en notre faveur.

securitas agence de caen

ELECTION DES DELEGUES DU PERSONNEL

LE MARDI 8 JUIN 2010
LES EMPLOYES SERONT DONC AMENES À VOTER POUR ELIRE
LEURS REPRESENTANTS DU PERSONNEL….

POUR 4 ANNEES CONSECUTIVES



AVEC QUELS OUTILS LES SALARIES DE
SECURITAS
VONT-ILS POUVOIR SE DEFENDRE

Le ministère du travail a autorisé la segmentation chez SECURITAS
Les 110 agences passent à 60. les périmètres des comités d’entreprise sont agrandis, des départements n’auront pas de représentants (2000 élus supprimé en regard du code du travail c’est 1 millions d’euros par an d’économie pour SECURITAS) : le HRI et la DISTRIBUTION ont des périmètres Nationnaux qui vont à l’encontre de la proximité, réclamé par nos clients,cette restructuration n’est qu’une méthode à grande échelle pour réduire les frais de structures pour augmenter les Marges SECURITAS. + 17 % En 2009 ;
Après l’accord sur le nettoyage des tenues : dont seulement 10 % des agents sont remboursés.
C’est 1300 euros par mois non distribué aux salariés sur notre agence.combien sur la France ?
On nous prépare une nouvelle modulation mais quand ? pas tout de suite juste après les élections. Tiens c’est louche !

LA CGT ENTEND CONTINUER A COMBATTRE LA DEMARCHE DE RECHERCHE DE PROFIT AU DETRIMENT DU BIEN ETRE ET BIEN VIVRE DES HOMMES ET DES FEMMES DE NOTRE ENTREPRISE : nous proposons l’action syndicale pour faire plier la multinationale SECURITAS

Au 1er septembre si aucun accord n’ est signé tout le monde passe à 35 heures.
Comment garantir que cet accord ne soit pas signé dans votre dos , après les élections.
La nouvelle loi sur la représentativité garantie des accords signés avec 30% de représentativité la seule solution c’est de donner une majorité écrasante à la CGT pour garantir la non application d’un accord en défaveur des salariés.

Un enjeu sans précédent nous vous demandons de nous faire confiance et de voter

Pour la liste CGT

mobilisation le 27 mai

Jeudi 27 mai 2010
Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA appellent à une journée nationale de mobilisation
jeudi 6 mai 2010

Communiqué commun des organisations syndicales : CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA

Emploi, salaires, retraite : tous mobilisés, rassemblés et exigeants !

Dans un contexte économique et social caractérisé par une situation de l’emploi dégradée, des difficultés de pouvoir d’achat et une aggravation des conditions de travail pour de nombreux salariés, dans le public et dans le privé, en France et en Europe, les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA réaffirment que la sortie de crise passe par des politiques publiques en faveur d’une relance économique intégrant la satisfaction des besoins sociaux.

Avant même que le Président de la République ne réunisse un "sommet social" le 10 mai 2010, le Premier ministre annonce un gel des dépenses de l’Etat pour les 3 ans à venir. Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA condamnent cette annonce et considèrent que la réduction des déficits ne peut être envisagée sans assurer la cohésion sociale et la réduction des inégalités, en particulier par une fiscalité plus redistributive.

Donner la priorité à l’emploi stable, améliorer les salaires et le pouvoir d’achat, réduire les inégalités, réorienter la fiscalité vers plus de justice sociale, investir pour l’emploi de demain par une politique industrielle prenant en compte les impératifs écologiques et par des services publics de qualité restent nos objectifs communs.

Concernant les retraites, elles rappellent que l’emploi "en quantité, en qualité et qualifié, reconnu et valorisé" doit devenir une priorité dans les entreprises et les administrations pour redonner du sens au travail, à la société toute entière. C’est une source de financement incontournable pour assurer le devenir et la pérennité de notre système de retraites par répartition basé sur la solidarité intergénérationnelle. Une plus juste répartition des richesses, la réduction des inégalités, l’égalité entre les Femmes et les Hommes au travail s’imposent aussi pour garantir à tous un bon niveau de vie à la retraite. L’âge légal de départ en retraite à 60 ans doit être maintenu. La pénibilité du travail doit être reconnue et ouvrir des droits à un départ anticipé à la retraite.

La concertation en cours, le calendrier extrêmement serré imposé n’offrent pas une qualité de dialogue social acceptable pour répondre à un tel enjeu de société, d’autant que les seuls éléments de la réforme proposée restent le recul de l’âge légal de départ à la retraite et l’allongement de la durée de cotisation dans un cadre budgétaire constant.

Pour toutes ces raisons et dans un cadre unitaire, les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA appellent les salariés, les retraités, les jeunes et les privés d’emploi à une journée nationale de mobilisation le jeudi 27 mai 2010 pour interpeller ensemble les pouvoirs publics, tous les employeurs et peser sur les choix à venir.

Elles appellent l’ensemble de leurs organisations à se rencontrer pour décider, dans les entreprises et lieux de travail, d’actions unitaires de haut niveau donnant lieu à des grèves et des manifestations interprofessionnelles dans les territoires.

Le 6 mai 2010

lundi 1 mars 2010

tous ensemble pour nos retraites

Le 23 mars
Salaires, emploi, retraites
Ensemble, imposons d’autres choix



Les salaires, l’emploi, les retraites, les services publics sont au cœur d’une série de conflits en France et chez nos voisins européens. Dans l’Hexagone, pas plus qu’ailleurs, les salariés, les populations ne se résignent pas à payer les frais d’une crise dont ils ne sont pas responsables.
En France, les mesures prises par le gouvernement n’ont apporté aucune réponse aux urgences sociales. Allègements de « charges patronales », suppression de la taxe professionnelle, aides massives aux banques n’ont fait que restaurer et conforter les profits des entreprises, sans permettre une reprise de l’activité et une baisse du chômage. Et le patronat en redemande plus !
Quant aux services publics, le gouvernement persiste à supprimer massivement des postes indispensables à des missions utiles comme la santé, l’éducation, la recherche, la justice notamment. Loin de préparer une sortie de la crise, ces mesures alimentent tous les mécanismes qui nous y ont conduits. La gestion des entreprises emprunte les mêmes recettes : la pression sur les conditions de travail, les salaires, la précarité pour augmenter les dividendes aux actionnaires le plus vite possible.

A la sortie du sommet social à l’Elysée, les organisations syndicales ont affirmé : « le gouvernement n’a apporté aucune réponse concrète sur l’emploi, les salaires, le pouvoir d’achat, les conditions de travail et les politiques publiques ». Elles ont donc décidé d’appeler à la mobilisation pour le 23 mars. Elles « affirment leur volonté d’agir pour que le débat sur les retraites prenne en compte l’ensemble des questions tant au niveau du privé que du public, notamment le niveau des pensions, l’emploi, le financement, la pénibilité, le code des pensions et la réduction des inégalités. »

Gouvernement et patronat veulent aujourd’hui faire voler en éclat l’acquis social du droit à partir en retraite dès 60 ans au motif que nous vivons plus longtemps. Pourquoi faudrait-il qu’un tel progrès de société ne bénéficie pas à l’amélioration des conditions de vie ? Faut-il accepter de travailler plus longtemps quand tant de jeunes sont exclus du monde du travail ?

Pour la CGT, la bonne réforme est celle qui assure le droit à un départ à la retraite dès 60 ans avec, pour une carrière complète, un revenu de remplacement équivalent au moins à 75% du salaire net d’activité et au minimum au niveau du smic. Celle qui garantit la solidarité entre les générations, entre les professions dans le cadre du système par répartition.

Pour sortir de la crise, préparer l’avenir, financer la protection sociale et les retraites, relancer la consommation des ménages, il faut augmenter les salaires (notamment porter le SMIC à 1600 euros bruts), garantir, préserver les emplois et le tissu industriel. Les profits réalisés début 2010 atteignent les records historiques de 1998, confortés par la destruction des emplois et les sacrifices imposés sur les salaires. C’est par le travail de millions de salariés que se bâtissent les richesses de notre pays. Sortir de la crise, préparer l’avenir, conforter nos services publics, assurer le financement des besoins sociaux, des retraites demande un autre partage de ces richesses. Il y a urgence !

lundi 22 février 2010

http://chiffonrouge.blogspot.com/

les retraites l heure est à la mobilisation

La CGT lance la campagne retraites



C’est par un déplacement à Boulogne-sur-Mer que le secrétaire général de la CGT a voulu marquer le début de la campagne de la CGT sur les retraites. Expliquer, informer, débattre, rassembler et mobiliser les salariés étaient les maitres-mots de cette journée marquée par une assemblée de plus de 300 militants.


La journée a commencé dans la froidure hivernale par une rencontre des salariés de l’usine Gelmer qui transforment du poisson surgelé. Le syndicat CGT de l’usine qui revendique plus de 70% de syndiqués parmi les salariés avait rassemblé une soixantaine d’entre eux dans une salle de pause pour une rencontre avec Bernard Thibault.
Dans cette entreprise, les conditions de travail sont très pénibles. Les hommes comme les femmes y sont soumis aux horaires décalés, au travail dans des basses températures. Ici, les corps s’usent vite et l’exigence d’une reconnaissance de la pénibilité pour la retraite est sur toutes les lèvres.

Pas question pour ces travailleurs d’imaginer travailler au delà de 60 ans alors même que beaucoup d’entre eux se demandent comment les atteindre en bonne condition. Au delà de la question des retraites et de la pénibilité, le syndicat CGT de l’usine prépare activement les négociations annuelles obligatoires (NAO), car en plus de tout le reste, les salaires sont ici très bas et les dernières années ont été marquées par des trop faibles revalorisations.

C’est par une visite aux salariés de la galerie commerciale Auchan Cote d’Opale que le secrétaire général de la CGT a poursuivi cette journée. Avec les militants CGT de l’union locale de Boulogne et du magasin Auchan, Bernard Thibault a parcouru, tracts en mains, les allées de l’hypermarché pour dialoguer avec les salariés et les clients et leur distribuer le quatre pages que la CGT a édité à 2,5 millions d’exemplaires. Contacts et échanges trop brefs sans doute, mais suffisants pour constater que "l’accueil est excellent et que personne parmi les salariés rencontrés n’a envie de voir reculer l’âge légal de la retraite au delà de 60 ans", note Bernard Thibault . Contacts qui sont autant d’encouragements pour les militants CGT à revenir dialoguer durant les semaines et les mois à venir. Car le temps presse. Si Bernard Thibault note que le président de la République a du consentir à ne pas boucler le dossier des retraites en juillet, un projet de loi début septembre ne laisse pas beaucoup de temps pour sensibiliser, informer, rassembler les salariés dans des mobilisations unitaires telle que celle annoncée pour le 23 mars.

A l’évidence, la perspective d’un allongement de la durée de cotisations et la reconnaissance de la pénibilité au travail sont au coeur des préoccupations des plus de 300 militants CGT du Boulonais rassemblés à la Faïencerie cet après-midi du 16 février. L’usure au travail est un sujet récurrent dans les interventions. Bernard Thibault rappelle que la CGT revendique un départ anticipé pour les salariés exerçant des emplois pénibles et souligne qu’en dépit de la réforme Fillon et de trois années de vaines négociations avec le MEDEF « les employeurs nous ont proposé non pas une reconnaissance collective, mais individuelle, après examen médical ! C’est un droit qui serait dépendant de l’état de santé du salarié : il faudrait être usé pour avoir le droit de partir... Le patronat a aussi refusé de financer ce droit, ce serait donc aux autres salariés de mettre la main à la poche : hors de question ! »

Mais dans cette région où la crise frappe durement, ces questions viennent avec d’autres comme le devenir des industries locales (notamment Arques International, Desvres, Total), la place des services publics (La Poste et France télécom, EDF-GDF, hôpitaux). Car il est évident pour chacun que l’avenir des retraites est indissociable du niveau d’emploi. D’ailleurs, Bernard Thibault affirme qu’au lieu de reculer l’âge de la retraite, on devrait se poser la question de mettre tout le monde au travail. Et il souligne l’urgence à se pencher très vite sur "une vraie politique de formation permettant de remplacer les 40% de salariés de l’industrie qui vont partir en retraite ces prochaines années."

apres la réecriture complète du code du travail

Simplification du Code du Travail
Le ministre du travail au service du patronat
jeudi 18 février 2010

Le Ministre du travail vient d’annoncer dans la presse la mise en place d’une commission, présidée par M. Mougin, en vue de préparer une « simplification du code du travail ».Il prétend que « les critiques portées à la complexité du système sont assez unanimes. » Il s’agit sans doute d’une unanimité au sein du MEDEF, mais en aucun cas parmi les organisations syndicales. Cette décision fait à nouveau la démonstration que le gouvernement se fait le porte-voix des intérêts patronaux. Elle confère aux déclarations du Président de la République assurant vouloir moraliser le capitalisme une réalité de rodomontades politiciennes.

Alors que les emplois sont supprimés par centaines de milliers, que la spéculation financière a porté des coups meurtriers au potentiel industriel du pays, que la précarité frappe la jeunesse et l’ensemble de la société, comment oser prétendre que l’emploi serait surprotégé par une législation du travail trop rigide ? Ce sont les salariés qui sont victimes de l’insécurité, et c’est la « sécurisation juridique » des entreprises à laquelle travaille le gouvernement, autrement dit la possibilité qu’elles puissent licencier encore plus facilement.

Alors que dans la délibération sociale l’ensemble des organisations syndicales posent la question des droits collectifs d’intervention économique dans les entreprises, par cette annonce le gouvernement tente à l’évidence d’exercer une pression favorable à la partie patronale.

Pour la CGT, cela souligne la nécessité du renforcement des expressions revendicatives, de la mobilisation et de l’unité d’action, l’actualité de la déclaration unitaire du 15 février et l’appel à la journée d’action du 23 mars