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L'Etat, la Poste et des représentants de la presse sont parvenus, mercredi 23 juillet, à un accord pour sept ans sur le prix du transport des journaux par la Poste. Les éditeurs soulignent cependant que l'augmentation des tarifs sera lourde pour le secteur.
"Les éditeurs ont accepté une augmentation progressive des tarifs, la Poste s'est engagée à des efforts de productivité et l'Etat confirme ses engagements", a souligné la ministre de la culture et de la communication, se félicitant de la signature de cet accord "ambitieux" pour lequel toutes les parties ont "fait des efforts". L'Etat continuera de soutenir l'activité du transport de presse par La Poste à hauteur de 242 millions d'euros jusqu'en 2011, pour ensuite descendre à 180 millions en 2015. C'est la reconnaissance que le transport de la presse est "une mission de service public ce qui n'allait pas de soi avec l'ouverture à la concurrence postale dès 2011", explique Marc Schwartz, conseiller référendaire à la Cour des comptes, en charge de la mission sur la distribution de la presse par abonnement, qui a abouti à cet accord. Il souligne que le transport de la presse est une activité déficitaire pour la Poste à hauteur de 400 millions d'euros, et que "l'objectif est de faire disparaître ce déficit".
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AUGMENTATION DU COÛT POUR LES ÉDITEURS
Pour les éditeurs, l'augmentation des tarifs sera progressive sur sept ans. Pour la presse d'information politique et générale, l'augmentation sera ainsi de 2 % en 2009 et de 4 % en 2015. Au total entre 2009 et 2015, elle sera légèrement inférieure à 25 %. Pour le reste de la presse, elle sera proche de 34 % entre 2009 et 2015. Pour le Syndicat de la presse magazine et d'information (SPMI), "cette progression, d'un impact considérable sur leurs comptes d'exploitation s'inscrit dans un contexte économique particulièrement tendu, et alors que l'élasticité au prix du produit presse interdit toute répercussion sur les prix de vente". Pour le Syndicat professionnel de la presse magazine et d'opinion (SPPMO), "c'est le lecteur qui en pâtira, qu'il s'agisse du prix des publications ou de la réduction de leur pagination". Tous les acteurs attendent par ailleurs beaucoup du portage à domicile, qui sera, lui, abordé lors des états généraux de la presse à l'automne.
mercredi 23 juillet 2008
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